Il est né le 24 novembre 1864 à Albi, au Midi-Pyrénées, l'une des 22 régions de la France, dans la famille des comtes de Toulouse. Ses parents étaient cousins germains. Les mariages parmi les nobles se faisaient couramment entre cousins afin d'éviter l'amoindrissement de la fortune. Henri souffrira d'une maladie génétique, ses parents étant cousins au premier degré, et son frère mourra à l'âge d'un an. Son corps difforme l'empêcha de prendre les habitudes des nobles, tout en l'exilant au monde des artistes. Il devint un grand peintre.
Henri de Toulouse-Lautrec mourut le 9 septembre 1901, très malade, à l'âge de 37 ans, et fut enterré à Verdelais, en Aquitaine.
Le nom de la commune Verdelais renvoie à un cocasse jeu de mots, faisant penser à verre de lait. Adulte, Toulouse-Lautrec n'a jamais bu de lait, lui, qui aimait tant boire de l'absinthe mélangée au cognac; combinaison explosive, il faut en convenir. D'ailleurs, il aimait dire que "Je boirais du lait quand les vaches brouteraient du raisin." Comme il menait une vie mondaine, il fréquenta presque tous les cabarets célèbres à l'époque: le Moulin de la Galette, le Moulin Rouge, l'Elysée-Montmartre, le Rat mort, le Chat noir - le cabaret de Rodolphe Salis - , Mirliton - le cabaret d'Aristide Bruant, ce grand chansonnier, l'un des créateurs de la chanson réaliste, espèce qui a pour représentante Edith Piaf aussi - , le Divan japonais ou bien les Ambassadeurs, le café-concert le plus à la mode des Champs-Elysées. Dans ces cafés, il rencontra et se lia d'amitié avec de grands artistes de l'époque qu'il immortalisa dans ses toiles: Aristide Bruant, Yvette Guilbert, Valentin le Désossé, La Goulue (le surnom de la fameuse danseuse Louise Weber), Jane Avril, Marcelle Lender ou Nini Patte-en-l'Air. Certains d'entre eux, vous pouvez les rejoindre dans la sélection ci-dessus, que j'ai faite pour vous. Là, vous pouvez admirer la grâce de leurs corps et lire la passion qui se dégage de leurs yeux.
Malgré ce côté mondain et brillant de sa vie, il souffrit de sa difformité; les seuls remèdes de cette douleur indomptable - la peinture et l'absinthe. Elles seules pouvaient apporter l'oubli. Il peignait beaucoup et buvait ferme, passant sa vie sous le signe de l'extinction, à l'attente de la mort, d'où cette remarque que "l'automne est le printemps de l'hiver"...
Ce que vous contemplez, c'est un grand artiste et un grand destin noyés dans de l'absinthe...
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