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Début septembre, j’ai fait un voyage en Grèce. Magnifique. J’ai visité Athènes. J’ai vu l’Acropole. J’ai beaucoup aimé le Théâtre Odéon. Je me suis baladée à travers le quartier turc de Plaka et j’ai pris du repos dans les Jardins Nationaux.
Ce sont les rochers de Meteora qui m’ont émue le plus. Ils sont fascinants, ces rochers, surmontés de monastères. Ils sont les témoins de l’évolution géologique et spirituelle du monde. Ils sont les témoins du devenir de la terre et de l’humanité.
Last but not least – la statue de Léonidas à Thermopyles. Comme il m’a troublée ce guerrier qui a su sauver son honneur au prix de sa vie. Sacrifié par les siens et par l’histoire, il a su en avoir raison finalement. Je ne peux pas oublier son regard acharné et son corps tout nu qui n’est paré que d’un casque, d’un écuyer et d’une lance. De ces trois outils du guerrier, il a su faire, il a su bâtir son entrée dans l’Eternité. A Thermopyles la chaleur était implacable et violente comme la passion même. J’ai pensé qu’il était impossible de ne pas l’aimer.