joi, 4 martie 2010

JOURNAL

Les Portes du Paradis


Aujourd’hui je veux écrire des Falaises d’Etretat. Je pense à elles très souvent. Elles font partie de ma géographie à moi. Tout le monde les connaît. En France, il n’y a pas d’album ou de manuel de géographie, où vous ne voyiez pas cette seconde merveille de lOccident, après le Mont-Saint-Michel. Mais le Mont-Saint-Michel est tumultueux et romantique ; il aime changer de décor, il trouve son plaisir à vous surprendre, à vous effrayer, à vous faire vivre sous le signe de la menace.
Les falaises d’Etretat, elles, sont calmes et stables. Les rochers avancent dans l’eau, dont ils ne peuvent plus se séparer. L’eau vient les embrasser. Le rendez-vous est si chaleureux qu’ils décident de le répéter chaque jour, à des moments différents de la journée, sous une lumière changeante et sous des cieux qui ne sont jamais les mêmes, comme nous le font voir l es toiles également merveilleuses de Monet.
Chez Monet, les rochers sont tantột brumeux, tantột éblouissants, tantôt simplement lumineux, tantôt embrasés par le soleil, mais toujours témoins calmes des caprices du soleil.







On a l’impression que les rochers sont les portes du paradis et que la mer, c’est la voie. J’ai très souvent imaginé le paradis comme étant fait de rochers, de sable et d’eau salée.
Après une longue nuit opaque, je recommence à entrevoir l’aube. Elle est toujours bleue, l’aube, teintée de jaune, comme la mer.

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