Edouard Lalo est né le 27 janvier 1823 à Lille, au Nord de la France, dans une famille d'origine espagnole qui remontait au XVI-è siècle; l'explication en est simple: à l'époque de Charles Quint et de son fils, Philippe II, le Nord de la France et les Pays-Bas faisaient partie de l'empire espagnol. Lalo fut toute sa vie un Français mal à l'aise, très attiré par la musique espagnole. Il écrivit le Conerto pour violon et orchestre op. 21, qui devint La Symphonie espagnole, que nous allons écouter, pour Pablo de Sarasate (1844-1908). Lalo mourut le 22 avril 1892 et on commémore cette année 125 ans après sa disparition.
Pour le célébrer, il nous faut un grand violoniste qui puisse nous ravir. Nous l'avons trouvé dans la personne d' Isaac Stern (1920-2001), violoniste américain d'origine ukrainienne, celui qui par sa personnalité et son opposition ferme sauva Carnegie Hall de la démolition.
Mais je pense que ce n'est pas sans intérêt d'évoquer également sa mauvaise réputation de tireur de ficelles, de parrain (padrino) de la vie musicale américaine.
Eh bien, Aaron Rosand, un grand violoniste, mais à la carrière plus terne que celle de Stern publie, selon Le Devoir du 16 juillet 2014, une lettre ouverte où il avoue des choses très graves: il parle de la manière dont Sterne l'a écarté du premier enregistrement du Concerto pour violon de Samuel Barber. Heureusement, 25 ans plus tard, Leonard Bernstein (1918-1990) romp le silence en racontant à Rosand que Stern<< l'avait menacé de faire annuler cinq enregistrements de disques chez Columbia s'il gardait Rosand.>>
Cela oui, c'est une preuve! Heureusement les gens parlent, si tard que ce soit, et vident leur sac, en avouant des choses qu'on voulait cachées à jamais...
Mais maintenant oublions les méfaits, aussi graves qu'ils soient et écoutons l'ensorcelante Symphonie espagnole:
Pour le célébrer, il nous faut un grand violoniste qui puisse nous ravir. Nous l'avons trouvé dans la personne d' Isaac Stern (1920-2001), violoniste américain d'origine ukrainienne, celui qui par sa personnalité et son opposition ferme sauva Carnegie Hall de la démolition.
Mais je pense que ce n'est pas sans intérêt d'évoquer également sa mauvaise réputation de tireur de ficelles, de parrain (padrino) de la vie musicale américaine.
Eh bien, Aaron Rosand, un grand violoniste, mais à la carrière plus terne que celle de Stern publie, selon Le Devoir du 16 juillet 2014, une lettre ouverte où il avoue des choses très graves: il parle de la manière dont Sterne l'a écarté du premier enregistrement du Concerto pour violon de Samuel Barber. Heureusement, 25 ans plus tard, Leonard Bernstein (1918-1990) romp le silence en racontant à Rosand que Stern<< l'avait menacé de faire annuler cinq enregistrements de disques chez Columbia s'il gardait Rosand.>>
Cela oui, c'est une preuve! Heureusement les gens parlent, si tard que ce soit, et vident leur sac, en avouant des choses qu'on voulait cachées à jamais...
Mais maintenant oublions les méfaits, aussi graves qu'ils soient et écoutons l'ensorcelante Symphonie espagnole:
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