Félix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847) est un compositeur qui a vraiment éclairé ma jeunesse, quand j'écoutais des disques avec ses concertos si vivaces, si passionnés. Je l'aimais. C'était un autre monde, la musique... Je me rappelle que j'avais un disque avec le Concerto no 1 pour piano et orchestre, en sol mineur, qui m'ouvrait la porte vers un monde de l'enthousiasme et de l'aventure spirituelle. Maintenant comme jadis, la musique rend possible ce monde.
Le 4 novembre a.c., nous avons commémoré 160 ans après la disparition de Mendelssohn. C'est un événement immanquable. Aujourd'hui, nous allons revisiter Mendelssohn. C'est un double rendez-vous. D'abord, nous allons voyager avec Lang Lang, qui devait arriver cette année à Bucarest, au Festival Georges Enesco, mais qui nous a posé un lapin. Mais nous l'attendons encore et il viendra en 2019, vous allez voir. Jusque là, nous allons écouter le Concerto pour piano no1, en sol mineur, avec l'orchestre Gewandhaus de Leipzig, ayant à sa tête Riccardo Chailly, qui a dirigé cet orchestre depuis 2005 jusqu'en 2009. Il faut dire que Mendelssohn, qui était un remarquable chef d'orchestre, a dirigé le Gewandhausorchester dès 1835 jusqu'à sa mort, survenue prématurément le 4 novembre 1847.
Lors du deuxième rendez-vous, nous allons écouter le fameux concerto pour violon no 64, en mi mineur. Là, nous avons eu l'embarras du choix vu que bon nombre de grands violonistes ont joué ce concerto. Finalement, nous avons choisi Renaud Capuçon qui offre la version qui nous a touchée le plus par sa sensibilité, son harmonie, son zèle, sa virtuosité. Il joue avec le Verbier Festival Chamber Orchestra, dirigé par le Néerlandais Jaap van Zweden, violoniste lui aussi, qui a commencé sa carrière comme premier violon de Concertgebouworkest d'Amsterdam. Le Verbier Festival Orchestra a été créé en 2005 de musiciens provenant de plusieurs pays, parmi lesquels la Roumaine Lelia Lancovici.
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