Le 20 septembre nous avons commémoré 60 ans après la disparition de Jean Sibelius (1865-1957), le compositeur finlandais qui a marqué dans la musique du monde l'identité nationale finnoise.Il est pour la Finlande un symbole national tout comme Grieg pour la Norvège, Enesco pour la Roumanie, Smetana et Dvorak pour les Tchèques, Chopin pour la Pologne, Tchaïkovski, Glinka et Musorgski pour les Russes.
<<Tout ce qui est finlandais m'est donc sacré, le monde primitif finlandais a pénétré ma chair et mon cœur>> notait ce porte-flambeau de la musique finnoise. Le monde primitif, sauvage et romantique après avoir pénétré sa chair et son âme a éclaté dans sa musique qui remonte loin dans le passé, dans la nuit des temps et dans les ténèbres du moi.
Il jouait du violon et du piano. De ses 7 symphonies, j'aime bien la V-ème.
Sa commémoration est intervenue en plein déroulement du Festival Georges Enesco à Bucarest et juste le 20 septembre l'ensemble Les Dissonances qui joue sans chef d'orchestre a admirablement joué le Concerto en ré mineur pour violon et orchestre.
Quant à moi, je vous propose une version mémorable du même concerto, avec Maxim Vengerov au violon (lui aussi présent dans le Festival Enesco de cette année) et l'Orchestre symphonique de Chicago, ayant à sa tête Daniel Barenboim. Cela vaut la peine de le réécouter...
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